Août 2018…  je me trouve au Skatepark de Nanterre (92). Mes rollers au pieds, je dévale une courbe du « bowl ». Comme à chaque début de session j’ai l’habitude de m’échauffer simplement en faisant quelques allers retours. Je fais des mouvements simples sans aucune prise de risque, comme j’ai dû faire un millier de fois: des transitions juste pour m’approprier les lignes et les courbes du skatepark et me préparer musculairement. 

Pourtant ce jour là le sol s’est dérobé sous mes roues en une fraction de seconde. Comme si quelqu’un ou quelque chose avait appuyé sur la télécommande pour faire pause. Lorsque j’ai repris mes esprits, j’étais au sol avec mon poignet en vrac.

J’ai l’habitude d’avoir le contrôle de mes mouvements en roller. Passionné depuis ma plus petite enfance, j’ai appris le patin à roulettes avant même de faire du vélo… Alors je me demande encore aujourd’hui si cette chute était réellement un simple accident…

Mon corps me joue des tours

Mon corps me joue des tours

Je me plaignais depuis plusieurs années de douleurs, au dos, épaules, chevilles ou genoux. Il y avait toujours quelque chose qui n’allait pas. J’avais beau aller chez le médecin, faire des radios, des scanners… Au mieux le résultat donnait une tendinite. Et dans la plus part des cas, je n’avais rien. Une douleur fantôme se baladait:  lorsqu’une d’entre elle s’apaisait, une autre apparaissait à un autre endroit.

Le point culminant a été atteint à une période compliquée dans mon travail. J’étais épuisé émotionnellement et physiquement. Tout me prenait à coeur, les collègues, ma hiérarchie, mes clients… Un petit aléas de rien du tout devenait un gros problème. Je n’arrivais pas à me détacher. Les jours, les semaines, les mois passaient et mon angoisse gagnait du terrain dans mon quotidien. La frontière entre ma vie professionnelle et personnelle devenait floue…

 Ce que je vivais n’étais pas un réel problème, je ne pouvais pas en mourir, je le savais bien. Pourtant chaque nuit mon corps se réveillait et ma respiration se bloquait. Et ça c’était bien réel.

"Prends du recul"

Prendre du recul

Pour mes douleurs, le médecin me prescrivait alors des séances de kinésithérapie et me disait de me reposer. Le temps était mon meilleurs ami… J’ai dû enchaîner pendant deux ou trois ans des séances pour régler chaque douleur une par une.

Pour mes angoisses, le « Prends du recul Jean Claude » revenait tout le temps de la part de mes collègues … Cette phrase m’horripilait, elle ne faisait qu’amplifier mon état. Personne ne m’écoutait, me comprenait… Même pas moi.

Alors j’augmentais le nombre d’activités, de passions et de sorties… je fuyais une partie de moi qui souffrait.

Mon corps a trouvé sa propre solution

Quand le corps trouve ses propres solutions

L’effet à la sortie de l’hôpital a été immédiat. Je me suis sentie libéré d’un poids. J’avais deux mois pour me reposer, réfléchir à mon avenir et prendre le temps tout simplement. 

Je me suis alors remis à dormir sereinement sans crise d’angoisse, à regarder ce qui m’entoure différemment et à respirer normalement. Mon travail ne prenait plus toute mon attention… Le lendemain, avec un bras et  poignet paralysés, je me mettais à la méthode « Libérez votre créativité » de Julia Cameron qui consiste à écrire trois pages spontanés chaque jour pendant 3 mois … Ça a été l’occasion de faire une grande introspection. 

Quelques mois après mon accident, je commençais ma formation PNL et coaching. Une autre vie m’attendait.

J’ai pris sur moi pendant des années. J’avais beau recevoir un tas de signaux avec mes insomnies, mes douleurs, mes crises d’angoisses, la fatigue… Mon corps avait atteint un point de non retour et en appuyant sur le bouton arrêt d’urgence, il m’envoyait un message brutal mais très clair. Quitter mon travail. 

On pourrait aussi se dire que je me raconte des histoires… Que tout ça, n’était qu’un accident, un hasard ou un manque de concentration qui a bien fait les choses. Peut être… Mais j’ai la croyance qu’en chacun de nous il y a des romans que l’on se raconte. Notre corps enregistre à sa façon notre histoire de vie et influence sur le cours des événements… En se connectant à nous même, à notre corps, en devient l’auteur de notre propre histoire.

Comment je peux vous accompagner

JEan Claude ESSAITIER hypnothérapeute et coach

Il arrive souvent que l’on soit conscient de notre mal être et conscient aussi que cela ne devrait pas nous impacter autant. Comme si la tête raisonnait et comprenait ce qui ne va pas mais qu’une autre partie de nous, notre corps, notre coeur, notre cerveau émotionnelle n’en faisait qu’à sa tête. 

Cette partie émotionnelle qui nous échappe est capable de tout pour se faire entendre: créer des insomnies, développer des comportements qui nous nuisent ou nous blessent… Cette partie inconsciente peut aller jusqu’à nous priver de notre propre liberté comme nous faire prendre du poids, créer des douleurs et nous limiter dans nos mouvement. Juste dans le but de se faire entendre.

 Mes accompagnements en hypnose permettent d’aller écouter les parties émotionnelles qui vous échappent et ainsi vous permettre de vous sentir plus léger et équilibré.

 

Laissez un commentaire si vous aussi un jour votre corps vous a envoyé un message. Et n’hésitez pas à me contacter via le formulaire de contact si vous avez une demande particulière.

Prenez soin de vous.

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